Le cauchemar de tes journées
A toi qui s’est enfoncé
dans la boue du Pouvoir
qui a sans cesse repété
que tu ne fais que ton devoir
Tu voulais tant laver
tes mains tâchées de sang
dans un flot insensé
des mensonges stupéfiants
Laisse moi en finir
Laisse moi devenir
ta conscience empoisonnée
la crépuscule dans tes pensées
le cauchemar de tes journées
Regarde bien autour de toi
Le noir s’en foutra, de tes lois
Méfie toi du silence
car c’est la, qu’on avance
Que chaque larme versée
ne fera qu’amplifier
ma rage claire et pure
pour détruire ta dictature
Toi qui te croit protegé
par puissance infinie
par ton systeme, par tes papiers
par ta violence d’abrutis
La haine que tu as semée,
quand tu seras tout seul,
reviendra triplée
et plein dans ta gueule
Mon coeur ne pleure plus
la voila, ta guerre voulue
De quel droit pensais-tu
maitriser la liberté
et moi, je serai
ta conscience empoisonnée
la crépuscule dans tes pensées
le cauchemar de tes journées
Regarde bien autour de toi
le noir s’en foutra, de tes lois
Méfie toi bien des chants
dans les rues de maintenant
C’est le son de la rage
qui détruira l’esclavage!
*This afternoon, I visited my dear friend and brother Mohammad in detention centre Rotterdam. We cried. But every tear we shed will rise my anger and rage. This system is sick and I’m done with it.